La Société d’Histoire de l’île Maurice
Allocution du 16 novembre 2013
de Michèle Malivel
Je
vais avoir l’honneur de vous parler aujourd’hui
de la plus jolie vieille dame
de l’île Maurice
À 75 ans, elle n’a pas pris une ride et déborde toujours
d’enthousiasme ! C’est la Société de l’Histoire de l’île Maurice
Histoire, c’est le mot le plus magique de notre langue car il ouvre la porte à
l‘imagination. « Raconte-moi une histoire demande le petit prince à
l’aviateur », mais notre histoire à nous, c’est la grande, l’unique,
l’HISTOIRE avec un grand H. Mon père me
disait : « l’histoire
n’est savoureuse qu’à condition d’être partiale ! » cela m’avait
longtemps intriguée mais, au fil des années, je me suis rendue compte que si la
Vérité était toujours nue, l’Histoire, elle, était par contre habillée. Sa robe
n’était jamais blanche ou noire mais c’était une robe multicolore faite de
morceaux chatoyants que des milliers de personnes ont ajouté les uns aux autres
au cours des siècles en fonction de leur propre sensibilité. Un fait qui paraît
odieux aujourd’hui, a pu, dans le passé, être tout à fait naturel selon la
sensibilité de son époque.
C’est
ce qui rend si délicat le rôle de l’historien qui juge avec les yeux de son
temps.
Mais,
étudier le passé permet de mieux comprendre le présent et nous sommes là pour
célébrer la naissance de notre société et pour rendre hommage à ceux et à
celles qui se sont penchés sur son berceau.
Auguste
TOUSSAINT, dans son premier éditorial, évoque ceux qui ont ouvert la voie :
Charles Léon DOYEN,
qui enseigna le français pendant 30 ans au collège royal tout en réunissant une
importante documentation sur l’histoire de Maurice.
Le
fougueux Théodore
SAUZIER, éperdu d’histoire de Maurice à qui l’on doit la découverte
à la Mare aux Songes d’ossements appartenant à de nombreuses espèces disparues,
y compris ceux du Didus Ineptus.
Voici
le petit poème d’Hilire BELLOC que citait le président BARNWELL en 1948 :
The Dodo used
to walk around
And take the
sun and air.
The Sun yet
warms its native ground,
The Dodo is not there !
The voice which used to squawk and
squeak
Is now forever dumb.
Yet you may see
his bones and beak
All in the
Mu-se-um
Albert RAE
philatéliste réputé, qui accumula une formidable collection de livres sur
Maurice, la Réunion et Madagascar.
Jean Aristide Clément DARUTY
DE GRANDPRÉ, médecin et chirurgien qui publia le
célèbre livre : Plantes médicinales de l‘Ile Maurice et des pays
intertropicaux.
Aimé DUVIVIER,
nommé aux archives par Sir John Pope HENNESSY, qui réussit à faire un premier
classement des plans, des titres de propriétés et des concessions permettant au
public d’y avoir accès.
Léon HUET DE FROBERVILLE,
passionné d’histoire, il éplucha les écrits laissés par ses aïeux, dont un
s’était battu à Grand Port, et publia Ephémérides Mauriciennes d’après les carnets
de son aïeul Barthélemy évoquant des événements historiques ayant pris place entre 1827 et 1834.
Enfin
Albert PITOT,
historien et chroniqueur qui, après avoir étudié les documents de Doyen,
écrivit un série d’esquisses historiques un peu faibles, dixit Toussaint, mais intéressantes.
Chroniqueur mordant, il fit conférences et causeries sur les monuments les plus
intéressants de l‘histoire de Maurice, en véritable précurseur de nos chères
promenades…
On
avait alors affaire à des initiatives individuelles. Comprenant qu’il était
temps de rassembler et de confronter les
connaissances des uns et des autres, Auguste TOUSSAINT décida de créer en 1938
une société où l‘on se réunirait pour étudier notre histoire, ce qui suscita
immédiatement empressement et enthousiasme chez tout un groupe de personnes.
Mais
qui était Auguste
TOUSSAINT ? Si certains d’entre vous s’en souviennent encore, à
commencer par moi car je me souviens d’un homme impressionnant qui avait de la
suite dans les idées, ce qui entraînait des discussions acharnées entre lui et mon
père, Raymond Giraud, ainsi que son frère Philippe, j’imagine qu’il n’en est
rien pour les plus jeunes d’entre nous, alors un petit rappel me paraît
nécessaire.
Marie, Michel Auguste
TOUSSAINT fit de brillantes études au collège St Joseph puis au
Collège royal avant de décrocher à l’Université de Londres son Baccalauréat es
Art. Après avoir enseigné l’histoire au Collège Royal, il devint conservateur
en chef et directeur des Archives de Maurice. Il jouissait d’une plume
remarquable.
À
25 ans, il publia le formidable Port-Louis, deux siècles d’histoire, ouvrage
commandé par Raoul RIVET alors Maire de
Port-Louis et qui voulait célébrer avec faste le bicentenaire de la capitale,
immédiatement récompensé par un prix de
l’Académie des Sciences morales et politiques et la médaille d’argent de la
Société des gens de lettres en France. Et ce fut le début d’une longue
série d’ouvrages historiques sur l’histoire de Maurice, celle des Mascareignes,
avec un penchant certain pour les épopées maritimes.
Dés
1946, il préconisait pour les archives la construction d’un nouveau bâtiment,
la promulgation d’une nouvelle législation concernant les archives et l’octroi
de l’autonomie aux archives.
Un
des fondateurs de la Société de l’Histoire, il contribuera sans discontinuer au
Dictionnaire de biographie mauricienne en rédigeant 233 articles… Il fut, à
juste titre, couvert d’éloges et de
distinctions que je ne puis vous citer toutes ici, car je ne veux
retenir aujourd’hui que le « père
fondateur » de notre chère société !
Suivons
donc ses récits
Il
nous dit, dans un de ses articles publié dans le premier bulletin de la
Société, que le 19 février 1938, un petit groupe de personnes, s’intéressant de
très près à l’histoire de Maurice, se réunirent ici même, à l’Hôtel de ville de
la ville de Curepipe, pour décider de la création d’une société pour l’étude de
l’histoire de Maurice.
Deux
mots en passant sur ce bel Hôtel de
Ville : en 1902, les habitants de Curepipe demandèrent au Board de leur
procurer une salle des fêtes qui pourrait servir à des réunions publiques. Une
des plus belles résidences de Maurice, La Malmaison, était en vente à Moka.
Amédée POUPARD, commissaire priseur, vendit cette propriété au Board pour Rs 25
000 qui s’engagea avec M. MANUEL, architecte à démonter la maison et la
reconstruire sur un beau terrain qui lui appartenait. Mais on demanda à M.
MANUEL un plan pour un bâtiment bien plus vaste, toutefois il fut stipulé que
les bois provenant de la résidence, teck, santal, natte, serviraient à la
nouvelle construction. Il fut aussi décidé que les proportions des salles
seraient conservées, de même que celle des ouvertures. La première pierre fut
posée le 4 février 1902 par Sir Charles BRUCE, le gouverneur, qui l’inaugura le
23 décembre de la même année. Il demeure un des plus beaux monuments de
Curepipe…
Après
trois autres réunions, au cours desquelles on élabora les statuts, il fut
décidé d’appeler cette nouvelle entité « La société de l‘Histoire de l’île
Maurice » et on procéda à l’élection d’un comité statutaire pour
administrer la société tout au long de sa première année d’existence.
Je
rends hommage à ces passionnés qui se lancèrent dans cette aventure :
L ’Honorable Pierre
HUGNIN, industriel et politicien qui introduisit Coca Cola à Maurice,
fabriqué au Phoenix Camp Minéral, MM Stanislas PELTE, chasseur passionné, excellent
fusil il fut un de ceux qui travailla sur les besoins en eau de Maurice ;
on lui doit le réservoir de la Ferme et deux agrandissements de la Mare aux
Vacoas, Philippe
SAUZIER, Édouard ROUILLARD dont le cheval gagna la fameuse coupe du
Duke of York, Charles
GIBLOT DUCRAY, auteur notamment d’une « histoire de la Ville de
Curepipe » qui me fascine, Octave WIEHE, botaniste et remarquable expert
sucrier, bibliophile passionné il possédait également une magnifique collection
d’orchidées et son nom figure sur la colonne Liénard au Jardin des
Pamplemousses depuis le 3 octobre 1979, Alfred North COOMBES, ingénieur agricole et
historien, il révèlera tout au long de sa vie l’histoire des Mascareignes et
sera membre de la Société Royale des arts et des Sciences, André d’EMMEREZ de CHARMOY, Lois DESVAUX DE
MARIGNY, René LINCOLN, Alfred de SIMARD de PITRAY, Philippe LENOIR,
excellente plume et fin gastronome, son superbe livre de cuisine ne me quitte
pas, René
GUERIN, René MAIGROT, Marcel MARRIER D’UNIENVILLE. Chimiste et
ingénieur en sucreries, il fut administrateur de propriétés puis politicien, élu
du Grand Port. On lui doit la suggestion d’un système d’avertissement des
cyclones sur toute la côte.
Comme
vous le voyez, c’était un groupe très éclectique, uni dans une même
passion : faire vivre et revivre l’histoire de notre pays envers et contre
tout !
Le
Conseil d’Administration, élu le 10 mars, fut composé de MM Stanislas PELTE,
Alfred de SIMARD de PITRAY, René LINCOLN, René GUERIN, Alfred North COOMBES, Philippe SAUZIER, André d’EMMEREZ de CHARMOY
et Auguste TOUSSAINT. Il se réunit le 16 mars et l’on procéda à l’élection du
premier bureau qui fut constitué comme suit :
Président : Alfred de Simard de Pitray, parfait
gentilhomme d’une élégance naturelle et d’une exquise
courtoisie.
Vice-Président :
René Guérin
Secrétaire : Auguste Toussaint
Trésorier : André d’Emmerez de Charmoy
Il
fut décidé d’envoyer des circulaires aux personnes susceptibles d’être
intéressées par cette initiative afin de les pousser à adhérer à la Société.
Très
rapidement, la Société compta une soixantaine de membres, y compris dix membres
fondateurs, « ce qui lui donna les moyens de
travailler très convenablement pendant sa première année d’existence »,
nous assure Auguste Toussaint.
Et
la Société se mit au travail, non seulement pour des travaux « d’érudition
pure » mais aussi pour s’occuper de la publication de tous les documents
propres à illustrer divers aspects de notre histoire. Travail redoutable car il
fallait donner témoignage de trois siècles d’événements de toutes sortes.
Déjà,
Auguste Toussaint s’inquiétait de sensibiliser les jeunes à cette formidable
aventure qu’est l’histoire et que chaque génération porte en elle.
À
cet effet, Mademoiselle Germaine ROUILLARD proposera alors de donner une
large place à l’illustration et même à des jeux de société afin séduire le
jeune public et accroître son intérêt pour notre histoire.
Le
tricentenaire de l’occupation hollandaise de notre île tombant le 7 mai suivant, cela donna l’occasion à la Société
d’organiser sa première conférence, ici même, à l’Hôtel de ville de Curepipe.
Elle sera présentée par Philippe GALEA, dont l’esprit était aussi
brillant que la plume, et agrémentée de projections réalisées par Auguste
Toussaint qui nous disait dans son premier procès verbal qu’il souhaitait
qu’elle inaugurerait toute une série de conférences, allant même jusqu’à
espérer qu’elles puissent constituer de véritables cours d’histoire en faisant
remarquer que nous manquions cruellement d’un véritable manuel scolaire sur
l’histoire de Maurice !!
Je
ne suis pas certaine que nous ayons progressé sur le sujet…
J’en
profite pour vous dire que nous avons commencé à travailler sur le tricentenaire
de l’arrivée des Français en 2015 !
Le
premier document soumis à l’approbation du Comité en vue de sa publication
concerna les mémoires du corsaire Georges DANDIN. Auguste Toussaint donna
lecture des passages les plus intéressants de ce texte et le Comité, séduit,
ratifia son choix et décida de sa publication.
C’est
alors qu’un certain Monsieur THENET fit une proposition qui allait
avoir une influence considérable sur le développement de notre société. En
effet, il déclara avoir réuni depuis longtemps un grand nombre de notices
biographiques sur des personnages ayant joué un rôle dans l’histoire de Maurice
et suggéra qu’il pourrait être intéressant de les publier. Dans la foulée, la
décision fut prise de les publier dans le Bulletin annuel.
Il
faut bien reconnaître que le grand Œuvre de notre Société est le Dictionnaire de Biographie Mauricienne
qui découle directement de cette proposition !
Nous
parlerons un peu plus loin de ce monument, véritable « Who’s who » de l’histoire mauricienne.
Le
premier bulletin annuel de la Société 1938/1939 traita de sujets très variés,
après publication des statuts, des procès verbaux de la première assemblée
générale du 30 avril 1938 et de celle du 18 mai 1939.
Citons :
Les Débuts religieux de l’sle de France
par Monseigneur Joseph MAMET, à qui
nous devrons également de nombreuses notices biographiques. Grâce à lui, j’ai
appris que la première messe a été célébrée à l’isle de France sur le rivage par le chapelain du TRITON,
l’abbé J. ROUILLAUD et qu’après le Saint Sacrifice on érigea sur l’ile aux
Tonneliers, le Fort George, une grande croix de bois haute de trente
pieds !
Puis
intéressons nous aux notes biographiques de René LINCOLN sur le Baron GRANT, notre premier
historien. Nous savons, en effet, que c’est grâce aux lettres et documents de
ce dernier que son fils publia en 1801 une History of Mauritius or Isle France
sous le nom du Baron Grant. René nous apprend un fait intéressant. Alors que la famille Grant est une famille
écossaise d’excellent lignage qui remonte à la plus haute antiquité, chose
étrange, tous les actes d’état civil à Maurice attribuent à notre baron le nom
de Le Grand du Catelet. En effet, la branche normande des « Grant »
avait francisé son nom et notre baron arriva à Maurice avec ce patronyme après
que sa famille ait été ruinée pas le système de Law ! Il rétablit sa
fortune rentra mourir en France. Son fils, Charles, après une brillante
carrière chez les mousquetaires noirs du Roi, refusa de servir la Révolution et
se retira en Angleterre. Il se fit alors reconnaître par les Grant d’Écosse qui
lui écrivirent « vos papiers sont conformes aux archives de la maison
de Grant. Vous êtes reconnu in pleno par une assemblée nombreuse de la noblesse
écossaise ». C’est ainsi qu’il devint le Baron Grant et, du coup, attribua
ce patronyme à son père lorsqu’il publia ses textes.
Je
ne m’étendrai pas sur la Bibliographie critique des
ouvrages sur l’histoire de Maurice proposée par Auguste TOUSSAINT que nous avons évoquée lors d’une de nos
dernières promenades.
Ensuite A.
NORTH COOMBES présenta « The first hundred
years of the mauritian sugar industry ». En le relisant, je me suis aperçue que,
pour notre île, le vrai drame du St Géran a été la perte des premières machines
industrielles importées pour broyer la canne de la sucrerie de la
Villebague en 1744…
Dans l’Essai sur l’île de France, l’auteur étudie le
gouvernement de l’île depuis la rétrocession de l’île par la Compagnie des
Indes jusqu’à l’époque de la Révolution. Je vous livre son appréciation :
le gouverneur de Malartic, bon homme mais borné et faible à l’excès, donna
toujours raison au dernier qui lui parla et se mit constamment du côté du plus
fort. L’intendant au contraire, plein d’esprit et d’adresse résista ou céda
selon les circonstances sans changer de contenance… Que conclure de cette
espèce d’anarchie ? Si un gouvernement pouvait être inquiété pour ses
dettes comme un particulier l‘Isle de France pourrait se trouver très coupable !!!!
Grâce
à l’obligeance de Commission administrative de Curepipe, furent également reproduites
trois lettres inédites du général John ABERCROMBY
conservées jusque-là à la bibliothèque de l’Institut Carnegie… notamment celle
où il explique que Decaen, après s’être répandu en violentes déclarations s‘est
réfugié derrière ses lignes et a offert de capituler et que c’est à la demande
de l’Amiral Bertie qu’il a pris sur lui d’offrir à la garnison une capitulation
sans que les soldats soient considérés comme prisonniers de guerre. Il espère
que cela ne lui portera pas tort…
Terminons
enfin sur l’étude passionnante de Stanislas PELTE qui fait autorité : Le cerf et sa chasse.
C’est
à lui que je dois de savoir qu‘un faon qui vient de naître et dont le pelage
est encore bouclé est appelé « un faon cotonné » ; qu’à 5
ou 6 mois selon son sexe on l’appelle un « biquet » ou une
« biquette » ; qu’un « coco sec » veut dire une biche
car il n’y a sur sa tête aucun vestige de bois ; qu’un gros cerf est appelé
un « bœuf » à plus de
150kg et qu’une « corne » est un cerf qui porte des bois… Une
petite parenthèse !
Et
voilà, chers amis, comment tout a commencé ! Tout au long de ces soixante-quinze
ans, contre vents et marées, un petit groupe de passionnés s’est dépensé pour
faire revivre les grands et petits moments de notre histoire.
79
visites promenades vous ont conduits dans des lieux magiques qui n’étaient pas
toujours accessibles et à l’ombre des arbres, sur des nappes immaculées, ont
jailli à côté des fragiles tasses à thé, boissons glacées gâteaux et sandwiches
tentateurs. C’est Raymond d’Unienville
qui nous offrit la première causerie, La Baie du Jacotet, en décembre
1958 ! Par la suite, Philippe LENOIR évoquera Paul-Jean TOULET, Guy
ROUILLARD nous initiera à l’industrie sucrière, nous racontant Beau Plan,
Savannah, Pereybère, la Bourdonnais tandis que Philippe la HAUSSE de la LOUVIÈRE
nous entrainera vers l’île de la Passe, Alain MATHIEU pointera l’échec des
espions mauriciens à la Réunion en 1942, France STAUB racontera la
disparition de La Pérouse ou encore les Trois grandes dames du Grand Port, José
PONCINI fera revivre l’aviateur mauricien Jean HILY, tandis que Monseigneur
NAGAPEN nous faisait suivre le Transit de Vénus et Marie-France CHELIN GOBLET
fera le survol historique de Phoenix… Je ne peux vous les citer toutes, mais
vous avez là un exemple de l’éclectisme de nos conférenciers.
7
bulletins ont été édités couvrant chacun plusieurs années.
Mais,
revenons à notre cher Dictionnaire de
Biographie Mauricienne. Il approche à ce jour les 3 000 pages ! Les personnages ayant
illustré toutes les périodes de notre île y sont décrits : ceux de la période
hollandaise d’abord, puis de la période française,
suivie par l’anglaise pour maintenant
retracer la vie de personnages presqu’exclusivement mauriciens. Leurs
personnalités ont été décrites au gré de la plume des uns et des autres car les
colonnes du dictionnaire sont ouvertes à tous et toutes les communautés y ont
leur place. Pour la petite histoire, la notice de Fernand Leclézio est l’œuvre
de Tiberman
Sajiwan RAMYEAD et celle de Raoul Raffray revient à Adi TEELOCK, celle de Kissoonsingh Hazareesingh à Huguette Ly-Tio-Fane Pineo ! Les plus grands contributeurs après Auguste TOUSSAINT ont été P.J.
BARNWELL, Edward DUYKER, Patrick HAREL, Raymond d’UNIENVILLE. Merci
à tous pour leur enthousiasme et leur érudition.
Les
Comités se sont succédés et dévoués pour votre bon plaisir. Ce soir, je vous
demande de faire une standing ovation à ces hommes et ces femmes qui tout au
long de l’année sont à votre écoute en commençant par notre patriarche : Guy ROUILLARD.
Notre
Président Alain MATHIEU, rien
n’échappe à son œil acéré.
Philippe La Hausse de la Louvière,
impossible de le rouler dans la farine.
Jean-Marc Huron,
à la plume déliée.
Jacques Pougnet,
notre grand argentier.
Raymond d‘Unienville,
la sentinelle de l’Histoire.
Marie-France Chelin–Goblet,
une tête bien faite sous un chapeau exquis.
Hugues Charoux et Roger Espitalier
Noel, les fantassins courageux.
Sans
oublier notre petite abeille Mildred
CARMAGNOLE, sans qui rien ne serait possible…
Longue
vie à la Société de l’Histoire de l’Ile Maurice !
GOD SAVE OUR SOCIETY.
Alla bon dieu donne-nous la chance
nous capave continié
Namasté
Allocution du 16 novembre 2013 par
Michèle GIRAUD MALIVEL