Les Messagères de nos Souvenirs
Cette « fantaisie épistolaire » ne prétend pas fixer les images mais les mettre en mouvement pour faire rêver les lecteurs. Choix arbitraire de l’auteur, elles servent de support à une balade un peu passéiste à travers les souvenirs et les regrets des uns et des autres avec, en filigrane, une correspondance entre deux amies qui en est, en quelque sorte, le fil conducteur.
Préface de Jean Pierre Lenoir
« Ce mode de communication résonne à nos oreilles comme un train de mélancolie paresseuse. Autres temps, autres mœurs. Même si de temps en temps, j’en reçois une, postée dans un endroit reculé de notre monde éculé par un quelconque voyageur égaré dans des sentiers pas encore battus par les agences de voyage, la carte postale a pratiquement disparu de nos habitudes. Et pourtant… Ceux qui en ont conservé dans leurs malles, s’ils en ont toujours une, devraient les consulter s’ils ont encore la capacité de rêver. De rêver à quoi ? Diront les modernes obnubilés par la vitesse et obsédés par la nécessité de ne pas gaspiller le temps qui est avant tout… de l’argent.
Alors que…
Michèle Malivel, mon amie en écriture, s’est amusée à faire parler des cartes postales d’antan. Jolie expédition dans le temps qui nous permet, comme Walt Disney qui décida un jour d’animer des dessins, de vivre cette époque où les gens » se hâtaient lentement dans le silence… » Le train pour aller de Nord en Sud, les paquebots qui quittaient nos rivages pour la lointaine Europe, les maisons coloniales, les courses où les chevaux courraient plus lentement, mais sûrement plus noblement, les charrettes à bœufs…
Arrêtez-vous, regardez-les une à une, prenez le temps de rêver, rentrez vous-mêmes dans ces merveilleuses cartes postales. Prenez le train, préparez vos bagages… Vous n’aurez plus ensuite l’envie d’envoyer ces stupides SMS qui nous envahissent. »
Jean-Pierre Lenoir
Revue de presse :
Les messagères de nos souvenirs croque des pages de vie et d’Histoire mauriciennes avec infiniment de gourmandise. Sous forme épistolaire, ces lettres échangées entre deux amies, est le sixième livre de Michèle Malivel, historienne de l’art et conférencière. Sa plume, qui raconte, commente et se moque, est aussi captivante que les aventures de ses héroïnes. L’île Maurice de naguère se révèle comme jamais. Elle est vivante et surtout attachante. On ne lâche pas ce roman bourré d’illustrations sans l’avoir terminé.
En vente dans les librairies à Rs 440.
A G-H, l’Express du 3 février 2014
Michèle Malivel a choisi la forme du courrier imaginaire pour donner une tonalité différente de l’Histoire… Une histoire où les grandes dates ne dédaignent en rien les anecdotes les plus cocasses. Tout pour nous faire rêver… Une lecture en plusieurs temps. D’abord celui des lettres d’une rêveuse en diable capable de s’inventer un univers à partir d’un mot entendu entre deux portes. Ensuite – mais c’est le plus important – celui de l’histoire de Maurice. Rend l’Histoire vivante. Tout fantaisistes qu’elles soient, ces lettres ont de touchants accents de vérité.