Comité consulaire pour la Protection et l’Action Sociale
Dans le cadre de la protection sociale française, le Consulat de France réunit ce comité deux fois par an pour étudier les dossiers des Français établis hors de France qui connaîtraient de grandes difficultés dans leur vie quotidienne.
Siègent dans ces comités à côté des représentants de l’Ambassade de France, les Conseillers élus à l’Assemblée des Français de l’Étranger et les Présidents des associations françaises reconnues d’utilité publique, à Maurice :
- Union des Français de l’Étranger
- ‘Association Démocratique des Français de l’Étranger
- Médecin attaché à l’ambassade,
- Représentants de l’A.P.E.I.M
- Représentants de la Société de Bienfaisance.
Chaque année, le Ministère des Affaires Étrangères vote un budget dont le montant est réparti entre les divers allocataires. Les demandes qui sont étudiées sont :
- allocation de solidarité : elle est destinée aux personnes de plus de 65 ans
qui ne disposent pas d’un revenu suffisant pour leur assurer une vie décente. - allocation pour adulte handicapé.
- allocation pour enfant handicapé.
- allocation à durée déterminée lorsqu’une aide ponctuelle est nécessaire à titre temporaire et exceptionnel.
- demande d’aide à l’enfance lorsque des enfants sont en détresse tout en veillant
à ce qu’ils reçoivent un soutien psychologique, médical et alimentaire. - De plus, une somme est attribuée à la Société de Bienfaisance.
Vos attentes :
Que l’allocation de l’Aide Sociale prenne en compte les réalités économiques afin de maintenir le pouvoir d’achat des allocataires que les variations de change n’avantagent pas toujours. Réduire la retenue de l’allocation logement à une somme forfaitaire par famille quand plusieurs personnes vivant sous le même toit touchent une allocation et raccourcir les délais pour l’obtention d’une carte d’handicapé.
Chaque pays a des besoins différents, c’est à votre Conseiller d’évaluer les vôtres et de vous défendre en commission. La décision des montants attribués se prend ensuite en commission à Paris.
Il est particulièrement important d’avoir un conseiller mauricien, un élu de proximité qui connaisse parfaitement les problèmes locaux et le coût de la vie afin de s’assurer que les montants accordés correspondent à une réalité économique locale.
Michèle MALIVEL
Conseillère élue AFE océan Indien
Présidente de l’Union des Français de Curepipe
Membre du CCPAS